De 1946 à aujourd'hui.
La maison
Nous osions ce que les autres n’osaient pas !
Lucienne Faller, créatrice de Lou, 1946.
Nous osions ce que les autres n’osaient pas !
Lucienne Faller, créatrice de Lou, 1946.
Lors d’un voyage dans l’Orient Express, l’entrepreneur André Faller tombe sous le charme d’une jeune gymnaste nommée Lucienne Scheltien. Femme moderne, passionnée de couture, la jeune femme confectionne sa propre lingerie. Ainsi naît la lingerie LOU, inspirée du surnom de sa créatrice
Lu, prononcé à l’anglaise lou.
Installée à Grenoble, la petite
entreprise connaît un succès
fulgurant et devient très
rapidement le n°1 de la corseterie française.
Lou est une créatrice douée et originale.
Elle image des créations libres et audacieuses, empreintes de légèreté et de féminité.
Ces soutiens-gorge à l’allure très française sont modernes et novateurs, plébiscités par les femmes actives.
Les fondateurs optent, alors, pour
une communication innovante et impactante qui soutiendra les
créations Lou avec autant de
personnalité que celle de leur créatrice.
L’apogée de Lou commence.
Plus d’un millier d’ouvrières travaillent pour la marque, afin de donner vie aux créations de Lucienne qui se renouvellent sans cesse,
au gré de la mode et des dynamiques de style.
Cette époque donnera naissance à certains de plus beaux succès iconiques de Lou, comme le filet de Lou, à la signature stylistique encore d’actualité.
Lou affirme ainsi sa place avec de l’audace et des idées nouvelles.
« Nous osions ce que d’autres n’osaient pas.
Alors que nos concurrents proposaient des modèles ternes, j’offrais des soutiens-gorge mariant plusieurs coloris. Je me souviens du succès de « Tout-fou ». 250 000 mètres de tissu ont été nécessaires pour répondre à la demande. »
Lucienne résumait ainsi l’ADN fondateur de la marque: l’audace et la création !
La maison Lou investit rapidement dans la publicité.
Les fondateurs choisissent des partenariats avec des célébrités (la rumeur racontant que Brigitte Bardot fût égérie pour la marque) ou des dessinateurs de renom comme Pierre-Laurent Brenot ou Alain Aslan, Lou affirme son audace et son esprit novateur dans des campagnes décalées, et démontre, bien avant l’apogée de Naomi Campbell dans les années 90, que la beauté est universelle.
Toujours plus espiègles, toujours
plus féminines, les campagnes de Lou incarnent une femme libre, un brin impertinente, mais toujours fière d’elle-même, assumant son pouvoir de séduction.
Des slogans s’imposent dans la
scène publicitaire, « Il y a un Lou dans ma vie » ou « Cache-cœur pour celles qui en ont un », plaçant Lou parmi les grands acteurs créatifs qui comptent.
Lou renoue avec son histoire française et installe ses quartiers dans la capitale, Paris, beauté architecturale, symbole du glamour et de la romance.
Le lieu se dessine en filigrane dans les nouvelles campagnes de Lou, sublimant chaque création qui, à son tour, devient un architecte, celui de la beauté du corps.
Un tournant contemporain s’ouvre.
Naissent des créations de plus en plus aboutis, de plus en luxueuses, mêlant audace et savoir-faire corsetier. S’attisent des collaborations artistiques et esthétiques avec des photographes audacieux renommés, à l’instar de Sofia & Mauro. La combinaison des deux redonnent un souffle créatif à la marque et l’aura de ses débuts.
Lou se réinstalle à Paris, berceau de son histoire.
Lou se retrouve, toujours avec audace, toujours avec élégance et délicatesse. Une femme désinvolte, tour à tour brute, douce, audacieuse.
La suite s’écrit ici et ailleurs,
entre créativité effervescente et socle fondateur.
Lou est une belle, une dame, qui s’applique à écouter les femmes et faire rayonner un savoir-faire, tout en osant se réinventer un peu plus chaque jour, en s’adaptant, en innovant et en se transformant face aux changements du monde.